Une Diablerie dans Tribute, le jeu de rôle à narration partagée, est l’élément central. C’est le déroulé général de l’intrigue, avec ses constituants essentiels : un contexte, une situation initiale, des défis et une révélation.
C’est un squelette autour duquel va se construire l’aventure. Seul le Diable en connaît les détails, ce qui lui permet de guider les joueurs vers le final. Tout le reste sera créé autour de la table par l’ensemble des joueurs. Et final, si la partie s’écarte, au travers de l’imagination des joueurs, de ce qui était proposé initialement, est-ce grave ? Non, du tout. L’important, c’est de passer un chouette moment, de vivre une belle histoire. Pour en savoir plus sur comment tout cela fonctionne, vous pouvez consulter cet article.
Comment ça s’écrit, une Diablerie ?
En plus des Diableries proposées clef en main dans le jeu, les règles détaillées pour en créer par vous-même sont incluses, y compris une fiche à remplir pour les structurer. A la différence d’un scénario plus classique, une Diablerie se base sur un cadre strict qui définit les éléments pour jouer.
L’élément central est la révélation. Et pour créer une bonne Diablerie, c’est par celle-ci qu’il faut commencer. Avoir l’idée du twist détermine tout le reste. Un peu à la façon d’un Murder Mistery à l’anglaise, ou d’un Echelle de Jacob. Ou encore « ah mais en fait Hans Gruber veut juste piquer le pognon, ce n’est pas un terroriste ! ».
Tout le reste, y compris l’univers, va découler de cette révélation. Les défis pour y arriver, qui vont mettre dans le ton, et donneront possiblement des indications ou des fausses pistes.
Des Diableries à la pelle
Le financement participatif de Tribute permettra de débloquer un grand nombre de Diableries, écrites par des auteurs plus talentueux les uns que les autres, dans des ambiances et univers très variés. Vous les découvrirez an avril prochain sur ulule, à cette adresse.
Ce qui est ressorti de mes échanges avec eux lors de l’écriture, c’est avant tout qu’une Diablerie est quelque chose de très spontané à écrire. Elle permet d’explorer des envies ou des idées que l’on n’aurait pas pu utiliser simplement dans un autre jeu. Un autre aspect qui est souvent revenu, c’est que c’est un véritable exercice de style, car pour certains, il est plus facile d’écrire un scénario complet qu’une ossature. Et enfin, malgré son cadre strict, elle la Diablerie permet une grande variété et richesse de situations.
Un avant-goût
Bon, c’est bien beau tout ça, mais concrètement, ça donne quoi, une Diablerie ? Faisons simple, en voici une au format PDF, extraite du livre de Tribute. Une Enquête sous LSD dans le New-York des années 70 : White Rabbit.
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