Avoir une épiphanie, c’est-à-dire une compréhension soudaine de quelque chose, en début janvier, c’est un peu comme tomber sur une fêve blottie au fond de son esprit. C’est surtout une savoureuse ironie.
Alors que mon jeu narratif Tribute est mis en page, que les illustrations sont quasi toutes finies, et que je suis fébrile à l’idée de le publier sur mon site, là, c’est le drame.
En effet, depuis un moment, quelque chose me chagrinait, et je n’arrivais pas à mettre le doigt dessus. Un mail a tout changé. Celui d’un ami me faisant un retour sur mon jeu, qui a déclenché l’étincelle me permettant enfin d’identifier ce qui me tracassait.
Lorsque l’on développe un jeu, on se laisse parfois porter par ses idées en oubliant l’intention initiale. Oh, ça ne veut pas dire que le résultat est mauvais. Simplement que le jeu a évolué entre temps. Mais l’intention initiale du coup ne colle plus parfaitement à sa version finalisée. Heureusement, je vais pouvoir cela corriger assez facilement. Ça implique par contre de décaler la publication. Ce ne sera donc pas janvier comme je le souhaitais. Mais étant dans une démarche auteur-éditeur, c’est un luxe que je peux me permettre sans mettre à mal un éditeur tiers. Et ça très c’est appréciable.
Cette révélation de dernière minute montre aussi à quel point il faut savoir rester humble, car même si l’on a de l’expérience on peut passer à côté de choses qui s’avèrent être évidentes. Cela démontre aussi à qu’il est important d’avoir des retours de proches, mais aussi de personnes que l’on estime et qui ont un regard aiguisé. Et qu’il faut toujours savoir écouter et ne pas hésiter à se remettre en question. C’est précieux.
Tribute va donc retourner dans la forge de la création, pour en ressortir au plus vite. Je ne manquerais pas de vous en parler prochainement.
Profitez bien de cette nouvelle année qui débute, qu’elle vous comble et vous épargne tout à la fois.
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